> Lorsqu’un ami s’en va, brusquement, sans adieux,
> Le coeur anéanti, dès l’affreuse nouvelle
> Se refuse à l’admettre et sitôt se rebelle
> Contre ce coup du sort qu’il estime odieux.

> Maints clichés d’autrefois, tristes ou radieux,
> Souvenirs émouvants, viennent en ribanbelle
> pleurer le disparu, car son départ révèle
> La force des liens défaite par les dieux.

> Hélas, larmes, regrets, ainsi que lourds reproches,
> Ne pourront remplacer la chaleur dont les proches
> Devraient, jour après jour, entourer l’amitié.

> Et les mots « c’est trop tard », leitmotiv d’impuissance,
> Désormais reviendront, avec grande pitié,
> Cruellement remplir le vide de l’absence.