Conférence du 5 novembre 2011 Mme FILHOL « Olympe de Gouges »

_ Marie GOUZE dite « Olympe de Gouges » est née à Montauban le 7 mai 1748 dans une famille bourgeoise. Elle apprend rapidement qu’elle est la fille naturelle de J.J. Le Franc, marquis de Pompignan.

En 1765, tout juste âgée de 17 ans, elle épouse un traiteur parisien Louis-Yves Aubry. Très vite elle devient mère d’un petit garçon et perd son mari l’année suivante,  lors des inondations de Montauban.

Veuve et jolie à 18 ans et déçue de son expérience matrimoniale elle refuse de se remarier. Elle considère le mariage comme « le tombeau de la confiance et de l’amour.

Elle part pour Paris et entretien une relation amoureuse avec un haut fonctionnaire de la Marine mais refuse de l’épouser. Elle mène une vie légère et frivole avec grand train de vie grace à J. Béatrix de Rozières qui la considère comme sa femme.

Elle s’entoure d’intellectuels,  des gens de lettres et se lance dans la littérature.

Olympe de Gouges était une femme engagée consciente de l’infériorité des femmes de son époque. Elle aime le théatre,  l’opéra écrit des pièces dont l’une parlera de la lutte contre l’esclavage (adoucir le sort des nègres). Elle sera jouée à la Comédie  Française  dans un grand tumulte. Elle se fait remarquer en publiant des brochures politiques.

Elle fait plusieurs propositions pour libérer les dettes de l’Etat, propose un impôt volontaire (le nom des personnes concernées serait inscrit à çoté de celui des princes de sang). D’autre propositions suivront : impôt sur la fortune (bijoux,  chevaux et sur le train de vie.

Elle écrit à la reine,  conseille le roi, sans réponse.

En 1791, elle rédige la célèbre déclaration des « droits de la femme et de la citoyenne ». Elle est royaliste  constitutionnelle, elle écrit,  donne des avis et commence à agacer les gens.

La loi du 29 mars 1793 punit de mort celui qui par ses écrits encouragerait un gouvernement autre que républicain.

Le 20 juillet 1793 , elle est arrêtée sur dénonciation pour affiches illégales. Le Tribunal révolutionnaire l’inculpe le 6 août 1793. Le 3 novembre 1793 elle est guillotinée place de la Révolution (15 jours après Marie Antoinette).

Ses dernières paroles sont : « Enfants de la Patrie vous vengerez ma mort ».  Elle a payé de sa vie sa passion pour son pays et pour le droit des femmes.

Merci Mme FLHOL pour sa passionnante conférence.

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